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Historique:

1848: Auguste Poulain crée et lance sa propre marque 
de chocolat dans la ville de Blois au N°4 de la rue Porte-Chartraine,
ancienne maison familiale du prestidigitateur Robert Houdin.

De 1862 à 1872: Construction de la première grande usine sur le site de la Villette.

1867: construction d' un nouveau bâtiment qui servira pour la fabrication du 
chocolat et comme demeure familiale.

1872: Construction du "château de la Villette", au centre du domaine qui 
devient la nouvelle maison familiale.

1879: Fort de son succès de chocolatier, Auguste Poulain fait construire
 un nouveau bâtiment sur le site de la Villette.

1884: Après avoir repris la succession de son père, Albert Poulain fait construire
 une nouvelle usine dite "Beauséjour", toujours sur le site de la Vilette.

7/8 juillet 1918: Un incendie ravage totalement le bâtiment "Beauséjour", qui sera 
reconstruit cette même année à la demande d' Albert Poulain.

1991: Déménagement de la production au nord de Blois à Villebarou.

1995: Destruction de l' usine "Beauséjour".

1997: Une partie des bâtiments historiques de la chocolaterie est inscrite 
au titre des monuments historiques.

Aujourd'hui, les bâtiments historiques sont occupés par l' Institut National des
Sciences Appliqués (INSA).

Architecture:

L'usine de Poulain a été pensée et construite comme un ensemble architectural 
unique et chacun de ses bâtiments y a ses propres spécificités.
Le château de « la Villette » est le bâtiment principal de l'ensemble, du fait de 
son architecture et de sa position. Il a en effet une position dominante par rapport 
aux autres bâtiments, qu'il permet de surveiller. L'usine de « la Villette » a en face
d'elle une grande allée qui renforce l'idée d'un château avec ses ailes. De plus, grâce
à une clôture faite d'un mur bas et d'une grille en ferronnerie, l'usine est close.
Le second bâtiment est l'usine « Beauséjour ». Ce bâtiment de deux étages est construit
en béton armé. Il utilise aussi le système Hennebique. Ce système consiste à assembler
des dalles de béton coulées dans un coffrage de bois, reposant dans des linteaux de fer
qui sont eux-mêmes dans des poutres, ce qui permet une meilleure répartition des contraintes.
C'est d'ailleurs à cause de ce système que l'incendie de 1918 se répand aussi rapidement.
Le dernier atelier, situé dans la rue Gambetta, est lui aussi construit en béton.
Mais contrairement aux autres bâtiments, le béton n'est visible que de l'intérieur 
mais non de l'extérieur. Il est aussi caractérisé par ses colonnes.
L’usine de nos jours.